Deep end
Publié le 6 Septembre 2011
Film britannique, ouest-allemand de Jerzy Skolimowski (1970) – 1h30 - avec Jane Asher, John Moulder-Brown, Karl Michael Vogler
° C'est le condensé le plus incroyable et le plus envoûtant de ce que furent les paradoxes des années 70. Skolimowski règle une mise en scène brillantissime. Chaque plan est un tableau, superbement cadré et composé. « Chaud et froid, nuit et jour, blanc et rouge : autant de motifs qui parcourent Deep End, film virtuose mais jamais poseur, sexy en diable, drôle et désespéré. » (N.Saada, ancien critique, réalisateur). (La Gazette d'Utopia)
° On a pu dire que les meilleurs films anglais modernes avaient été réalisés par des étrangers : Blow up d’Antonioni, Répulsion de Polanski et surtout Deep End de Jerzy Skolimowski qui fut longtemps confiné à un culte confidentiel en raison de sa rareté, seulement visible dans de pauvres copies 16 ou 35 mm en mauvais état qui avaient survécu aux outrages du temps. Le film enfin restauré avec ses rutilantes couleurs pop venant balafrer la grisaille londonienne est un chef-d’œuvre de mélancolie et de cruauté. C'est un film de peintre, de poète, mais aussi de boxeur. (Les Inrocks)
° Fulgurant, grotesque, romantique, social et pop, le film est un étrange mélange, resté trop rarement visible. (Critikat.com)
° C'est drôle et noir, incisif et intelligent, superbement écrit, filmé et mis en scène. (Le Nouvel Obs)
° Skolimowski trouve un équilibre miraculeux entre justesse psychologique et poésie visuelle, entre humour et tragédie. Quarante ans après, le film n'a pas pris une ride. (Première)
° Couleurs violentes, chronique kaléidoscopique : le tableau décrit le tumulte de l'adolescence, le désir obsessionnel, l'énergie et la peur liées au rite de passage tout en dépeignant le crépuscule d'une époque, le Swinging London. (Télérama)