La solitude des nombres premiers
Publié le 8 Juin 2011
Film français, italien, allemand de Saverio Costanzo – 1h58 - avec Alba Rohrwacher, Luca Marinelli, Martina Albano
° Menée avec une certaine maestria, bouleversante sans être complaisante, la mise en scène de Saverio Costanzo donne beaucoup de souffle à cette histoire belle et rude, remarquablement interprétée. La Solitude des nombres premiers est d’abord un film sur l’empreinte des blessures d’enfance, leur poids qui empêche l’éclosion des êtres et les longues dérives dont elles peuvent être la source. (La Croix)
° Le schématisme qu’on aurait été en raison de craindre se trouve évincé par un traitement cinématographique qui unifie les deux parcours et confirme une justesse de ton. Cela est également visible par la composition musicale du film, qui trouve un rôle diégétique judicieux dans l’évocation des différentes périodes culturelles et personnelles dans lesquelles évoluent les personnages. (Critikat.com)
° Isabella Rossellini revient à ce qu'elle sait jouer le mieux : les mères sérieusement flippantes. Un long rêve glacial, sensitif et sensuel. Un film-puzzle sur le poids de la culpabilité, les cicatrices du temps et l'incommunicabilité; Une pure réussite. (Brazil)