Ixcanul, volcan
Publié le 1 Mars 2016
Film guatémaltèque, français de Jayro Bustamante - 1h 31 - avec María Mercedes Croy, Maria Telon, Manuel Antún
Ixcanul intrigue : il est assez rare de s'immerger dans un film réalisé et (co)produit au Guatemala. Reste que si le jury de la Berlinale 2015 lui a attribué un Ours d'argent, c'est d'abord et avant tout pour ses qualités cinématographiques. (Positif)
Ixcanul, comme l'était Dersou Ouzala, s'inscrit dans une tradition chamanique du cinéma, de celle qui tente d'imprimer sur pellicule l'invisible, qui saisit au détour d'un plan, l'expression de forces qui nous dépassent. En un unique plan d'introduction d'une puissance rare, beaucoup de choses sont énoncées avec une simplicité désarmante qui dissimule une étonnante maitrise. Jayro Bustamante semble déjà avoir compris l'essentiel de ce qu'est le cinéma et fait des choix très personnels. (Benjamin Cocquenet, Culturopoing)