El violin

Publié le 24 Janvier 2007

Film mexicain de Francisco Vargas – 1h38 - avec Don Angel Tavira, Dagoberto Gama

La violence du prégénérique – une scène de prise d’otage d’une population civile par une armée régulière – complique de fait la mise en place du récit. Le peu d’informations sur le contexte de cette scène, sa noirceur, au sens propre du terme (l’image, en noir et blanc, n’est éclairée que par de fins rayons de lumière), sont certes voulues, mais leur aspect marquant et énigmatique ne facilite pas la plongée dans la suite d’un film où l’on peine quelque temps à se repérer.
L’action se déroule entre campagne mexicaine et forêt amazonienne. L’armée attaque les populations des villages pour débusquer des guérilleros, tandis q’un vieux monsieur, à dos de mule, fait de la contrebande d’armes dans un étui à violon. On pense bien sûr aux habitants du Chiapas, aux prises avec l’armée mexicaine. Mais le parti pris du réalisateur étant de ne nommer aucune réalité précise, le récit, avec l’appui du chef opérateur Martin Boege, qui travaille certains plans de nature comme s’il s’agissait de gravures, prend l’allure d’un conte sans réalité historique autre que générique.
Dans ses dernières séquences, Le Violon accède alors , avec une certaine grâce, à la simplicité requise par le genre.

Positif

Rédigé par Huit et Demi

Publié dans #Films projetés

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